La monnaie indienne est la roupie (Rp), en Mi-2014, 1 € = environ 80 Rps, et 10 Rps = 0,12 € ; le taux de change fait le yoyo.
- On peut changer les euros, la plupart du temps sans commission, dans les bureaux de change, dans certaines banques, ainsi que dans certains hôtels un peu chic.
Attention, pour changer dans les banques, il faut s'armer de patience car l'opération demande souvent du temps. Préférer les bureaux de change, beaucoup plus rapides.
- Même si l'usage de la carte se généralise, les chèques de voyage peuvent encore s'avérer intéressants.
- Attention : une fois sur place, veillez à conserver vos bordereaux de change ainsi que vos tickets de DAB (ATM) : ils peuvent vous être demandés pour changer les roupies qui vous resteront avant votre retour. Il est strictement interdit d'importer ou d'exporter des roupies indiennes.
- Refusez systématiquement les billets scotchés ou déchirés sur les bords : il vous serait impossible de vous en servir.
- Pensez aussi à garder sur vous de la monnaie et des petites coupures pour vos petites dépenses.
Ce n'est pas encore un mode de paiement très répandu en Inde : seuls les hôtels chic, certains restos (chic aussi) et boutiques de luxe acceptent les cartes de paiement internationales. À nuancer cependant dans les capitales régionales et dans le Sud très touristique (Kerala et Goa).
- Lorsque vous réglez des achats avec une carte de paiement, vérifiez (avant, c’est mieux !) que le montant ne sera pas significativement majoré par une commission.
De même, prenez bien soin, d’une façon générale, de remplir tous les espaces blancs ou cases des bordereaux (notamment la case tips - pourboire - dans les restos ou hôtels).
Le réseau de distributeurs automatiques de billets (DAB en bon français, ATM en anglais) s’est largement développé dans le pays, et il est désormais très facile d’y retirer des roupies avec les cartes Visa,MasterCard, Maestro, Cirrus, etc.
Attention, il y a un plafond autorisé par semaine (vérifiez le montant auprès de votre banque) et une commission à chaque retrait.
Enfin, faire également attention à la pénurie de billets dans les petites villes et garder en tête que la plupart des distributeurs ne permettent pas de retirer.
Depuis 2000, il existe un tarif spécial touristes étrangers pour la visite des sites et monuments. Les tarifs varient en moyenne de 100 à 300 Rps (1,25 à 3,75 €).
Les taxes sont rarement incluses dans le prix. Elles peuvent varier de 4 à 35 %. Alors ne l'oubliez pas, dès la catégorie « Prix moyens » ou « Chic », qui appliquent une « super taxe de luxe ».
Un certain nombre de produits courants (alimentaires pour la plupart) sont assujettis à une TVA de 10 % identique dans tout le pays. Il reste quelques exceptions.
L’usage est de laisser un pourboire (tip, en bon anglais) aux bagagistes dans les hôtels (10-20 Rps par bagage, un peu plus dans les établissements chic), mais ce n’est pas une obligation. Dans les hôtels chic, on laisse normalement les pourboires en partant.
La pratique de laisser un pourboire dans les restaurants se développe également, essentiellement dans les établissements un peu chic. Compter en moyenne 5 à 10 % de la note, sans dépasser 100 à 150 Rps.
Enfin, si vous louez une voiture avec chauffeur pour une journée, on lui laisse environ 150-250 Rps par jour, un peu plus s’il a été particulièrement efficace et qu’il n’a pas passé son temps à vous arrêter dans des boutiques ou des hôtels où il était commissionné.
Pour un guide culturel, prévoir 300 Rps, plus s’il est francophone.
On donne aussi en général 10-20 Rps à la personne qui se charge de mettre vos bagages en soute (ou sur le toit) dans les bus.
Dans les centres de massages, les masseurs ou masseuses sont rarement bien payés ; si vous êtes satisfait du travail, un pourboire est là encore le bienvenu.
D'une manière générale, éviter de donner de l'argent aux enfants des rues. Les sommes sont souvent récupérées par une petite mafia locale. De même, il faut éviter de donner à un groupe d'enfants, qui se battront aussitôt.
En revanche, il est utile d'apporter des stylos et cahiers, qu'il faut donner aux directeurs d'école.
Dans les campagnes, avec les enfants qui ont manifestement un foyer, ne rien donner non plus : en habituant ces enfants à recevoir des cadeaux sans travailler, vous risquez d'en faire par la suite... des mendiants.
Cela étant dit, il ne faut pas oublier que donner fait aussi partie de la vie en Inde.
Une solution parmi tant d'autres peut être d'avoir toujours des petites coupures et de la monnaie sur soi, et de donner à ceux pour qui n'ont pas d'autre choix pour survivre.
Une autre solution est celle qui consiste à acheter de la nourriture aux nécessiteux.
La meilleure saison pour visiter l’Inde se situe de mi-novembre (l’automne indien !) à fin mars, hormis dans l’extrême Nord (Ladakh), où la bonne saison s’étend de mi-mai à fin octobre, et pour le Sud-Est et l’extrême Sud, à cause de la mousson tardive. En mai, les températures oscillent allègrement entre 30 et 40 °C.
Sa grande étendue en latitude ainsi que les plus grands extrêmes au niveau du relief (des mers chaudes du Kerala aux hauts sommets de l’Himalaya) permettent à l’Inde d’avoir une variété de faune et de flore unique au monde, et offrent donc une fascinante pluralité de paysages en fonction des saisons climatiques et agricoles.
L'Inde, comme la plupart du sous-continent indien, est l'un des pays du monde où l'hygiène laisse le plus à désirer.
De plus, par philosophie, ou religion, les Indiens n'ont qu'une faible propension à lutter contre les causes les plus évidentes des maladies infectieuses : cadavres d'animaux abandonnés le long des routes, animaux dans les rues et les habitations, jusqu'aux rats qu'on laisse proliférer, voire que l'on adore dans certains temples... Rien d'étonnant à ce que la peste soit présente dans ce pays à l'état endémique.
Les précautions « environnementales » les plus strictes doivent être appliquées pour tout séjour en Inde. En toute première priorité, les précautions alimantaires universelles doivent être strictement suivies. Ne boire aucune eau non contrôlée sauf si elle est consommée via Lifestraw (le procédé individuel le plus économique). Il s’agit d’une sorte de paille individuelle qui filtre bactéries, virus et parasites (à ébullition, ou microflitrée (type Katadyn) ; proscrirehauteur de 99,99 % : du jamais vu) avec une capacité de 1 000 litres, soit la consommation d’une personne sur une année. Proscrire les glaçons et si possible les pailles (à usage répété et simplement rincées avant d'être réutilisées), éviter les légumes crus et les fruits non lavés, non pelés, non cuits, le lait et ses dérivés non industriels et s'abstenir de tout produit qui aurait pu être congelé.
Ces recommandations ne s'appliquent pas pour les restaurants très chic (et très chers) des principales métropoles indiennes, qui sont effectivement aux normes internationales. Mais restez prudent tout de même.
- Contre le mal des transports, mieux vaut s'équiper avant de partir d'un antinauséeux et antivomissement.
- Barbier : évitez de vous faire raser par l'un de ces nombreux barbiers aux doigts agiles qui œuvrent dans les rues passantes et autour des gares. La moindre coupure avec un instrument souillé peut représenter un risque de transmission du virus du sida, de l'hépatite C, de l'hépatite B (mais vous êtes bien sûr vacciné), très répandus en Inde.
Des médicaments stoppant les diarrhées peuvent être achetés en pharmacie sans ordonnance, avant votre départ.
En cas de diarrhée, deux possibilités :
- elle s'accompagne d'une fièvre élevée et/ou d'émissions de glaires, pus ou sang : il faut consulter rapidement un médecin. Idem s'il s'agit d'émissions type « eau de riz » ;
- il s'agit simplement de selles anormalement molles et normalement colorées sans fièvre, une simple « désinfection » intestinale par un antibiotique.
- Il n'y a pas de paludisme dans le centre des grandes villes (nous disons bien « centre » !) ;
- Il n'y a risque de piqûre contaminante que du coucher au lever du soleil ; si bien qu'il n'y aura de risque que si vous envisagez de dormir en brousse, dans une petite ville ou dans des banlieues et bidonvilles. Le risque est démultiplié pendant la mousson.
Si vous considérez que votre séjour vous exposera au risque de paludisme, il vous faudra adopter les mesures suivantes :
- dès le coucher du soleil, ne porter que des vêtements recouvrant le maximum de surface corporelle ; pour les parties qui restent découvertes, utiliser des crèmes, pommades ou sprays répulsifs antimoustiques ;
- la gamme la plus complète de ces produits antimoustiques, conforme aux recommandations de l'OMS et du ministère de la Santé, est Insect Ecran ; sinon, on trouve sur place un produit très efficace : l'Odomos, une crème qui a en plus l'avantage de sentir plutôt bon (et d'être beaucoup moins chère que les produits européens, mais vu sa composition, à déconseiller pour les enfants) ; également la gammeGood Knight ;
- ne dormir que sous moustiquaire préimprégnée d'insecticide : ces moustiquaires ne sont pas très faciles à trouver en France.
Prendre des précautions contre les moustiques est d'autant plus utiles qu'il contribue à protéger contre les autres maladies qu'ils transmettent, en particulier la dengue (maladie épidémique), le chikungunya (à une altitude inférieure à 1 800 m), l'encéphalite japonaise ou la redoutable leishmaniose viscérale (kala azar).
- Se munir de médicaments préventifs : on recommande pour l'Inde laSavarine®. La Malarone®, beaucoup plus chère, est tout aussi efficace.
Si ces mesures sont correctement suivies, le risque de paludisme peut être considéré en pratique comme nul.
Aucune vaccination n'est obligatoire pour les voyageurs en provenance d'Europe. Il convient cependant d'être à jour pour lesvaccinations « universelles » : diphtérie, tétanos, polio, coqueluche, hépatite B. Et bien vérifier si l'on est à jour pour rougeole, oreillons, rubéole (ROR).
La vaccination contre l'hépatite A est vivement recommandée pour tous ceux qui ne sont pas naturellement immunisés (en pratique, tous les Européens de moins de 70 ans).
La vaccination contre la fièvre typhoïde est conseillée, l'Inde étant le temple de cette maladie. Le vaccin combiné (une seule injection) hépatite A + typhoïde est possible.
Expatriés et/ou séjours ruraux supérieurs à un mois, vaccin contre l'encéphalite japonaise.
Si vous prolongez dans le nord du pays, la vaccination contre la méningite à méningocoque (A + C) est recommandée, en particulier aux voyageurs de moins de 40 ans.
Pour les trekkeurs en Inde du Nord, vaccination préventive contre la rage. Expatriés et/ou séjours ruraux (en Inde du Nord, en particulier en zone de rizières et en période de mousson ; en Inde du Sud, pour des séjours supérieurs à un mois) : vaccin contre l'encéphalite japonaise.
Le ministère des affaires déconseille aux ressortissants français de se rendre dans la vallée du Cachemire, et déconseille formellement l'accès aux zones frontalières avec le Pakistan.
Attention : la détention et la consommation de drogue, y compris le haschich, ont toujours été interdites en Inde. La loi NDPS (Narcotic Drugs and Psychotropic Substances) a été renforcée en 2001. Toute personne inculpée au titre de cette loi est emprisonnée d'office, et il n'est pas rare que l'attente du jugement atteigne 3 ans ! Petit rappel, pour être bien conscient des risques encourus :
· toute personne détenant de 1 à 100 g de haschich sera susceptible d'une peine de 6 mois à 1 an de prison ferme ;
· de 100 g à 1 kg, la peine varie de 1 à 10 ans ;
· au-delà de 1 kg, la peine peut atteindre de 10 à 20 ans.
On a déjà vu, dans les trains, sur les plages et dans les hôtels, des contrôles du genre « opération coup de poing » ne concernant QUE les étrangers.
Ne jamais accepter une boisson ou un gâteau offert par un inconnu. C'est parfois un excellent moyen de vous droguer pour mieux vous dévaliser.
En cas de difficulté avec une administration, toujours voir le supérieur le plus haut gradé - les subalternes n'ayant ni responsabilités ni initiatives. Soyez ferme, sûr de vous et... patient !
Avec quel genre de vêtement dois je voyager ?
Vêtements en coton léger, si vous voyager de Août à Novembre.
vêtements plus chaud en laine ou en polaire lourds pour Décembre et Janvier avec toujours des vêtements légers. Les températures varient considérablement.
Pour les femmes, il est conseillé de porter des robe conservatrice et de montrer ses jambes ou son buste. Chemises et jeans ou robes longue sont pratique et confortable.
Les hommes peuvent porter des pantalons ou des jeans et des shorts ou le vêtement indie la kurta
Information tirées du guide du routard : Pour plus d’informations concernant votre voyage en Inde, rendez-vous sur le site du routard une référence http://www.routard.com/guide/inde/908/carte_d_identite.htm
Super souvenirs !
Super souvenirs , organisation presque parfaite ( il faut s'attendre à tous en Inde) , Hôtel 4 étoiles ok et surtout gentillesse des organisateurs. Merci. Antoine et Clara de Montellimard. Novembre 2011.